Extrait du chapitre 7 du livre, L'homme peut connaître Dieu. (Pour le commander, voir Acheter) :
CHAPITRE 7
L’Église, facteur d’oppression ?
Les athées tentent de discréditer la foi catholique en montrant que l’Église a été un facteur d’obscurantisme et d’oppression. (...) ils manipulent l’histoire qu’ils utilisent comme une arme de guerre contre le catholicisme.
Il faut d’abord comprendre que l’histoire et son enseignement représentent un enjeu intellectuel et idéologique. En effet, l’histoire n’est pas une succession de faits bruts. C’est une véritable reconstruction et une explication du passé : selon la manière dont on présente les faits, dont on les sélectionne, dont on les relie, on peut arriver à des conclusions très différentes. Et de nombreux historiens sont malhonnêtes, sans même le savoir, ou sont aveuglés par leur idéologie. L’histoire n’est pas une science expérimentale comme la physique-chimie, c’est une science humaine avec ses écoles de pensée.
Voici quelques exemples : les manuels d’histoire des années 1980 ne disent pas du tout la même chose que ceux qui sont utilisés actuellement. Par exemple, l’URSS n’est plus un bloc nécessaire à l’équilibre du monde, faisant contrepoids à la puissance américaine et présentant une alternative intéressante au capitalisme. L’URSS est maintenant présentée comme une dictature totalitaire. Même le Moyen Âge est vu différemment. Il y a 30 ans, le Moyen Âge était présenté comme une période de barbarie ; de nos jours, grâce aux travaux de nombreux historiens, comme Jacques Heers, ancien directeur du Département d’histoire médiévale à la Sorbonne, le Moyen Âge est davantage présenté comme une période de culture : les cathédrales ne sont pas l’œuvre de barbares ! Les croisades, encouragées par l’Église, étaient considérées par les historiens comme une période sombre de l’histoire de l’Église. Or celles-ci visaient à protéger les chrétiens se rendant sur les lieux saints en Palestine car les musulmans les attaquaient. De nos jours, à l’heure des problèmes de l’islamisme fondamentaliste, on a justifié la guerre en Irak et en Afghanistan au nom d’une noble croisade des démocraties contre le terrorisme.
Ainsi, on constate les changements de point de vue selon la volonté des historiens et selon les messages qu’ils veulent faire passer. Dès lors, il n’est pas étonnant que l’on retrouve en histoire toutes les erreurs intellectuelles. Par exemple, beaucoup d’historiens marxistes s’emploient à salir et à noircir l’action de l’Église catholique au cours des siècles. Il ne s’agit pas non plus d’être malhonnête dans l’autre sens et de prétendre que l’Église n’a pas pu commettre de mauvaises actions. Elle est composée d’hommes pécheurs qui ont pu faire de mauvaises choses, cela est sûr. Mais les adversaires de l’Église franchissent vite le pas en concluant que l’Église est un facteur d’oppression : on n’est plus dans la science historique mais dans la généralisation abusive. Et pourtant, c’est ce que vont retenir les écoliers. L’action civilisatrice de l’Église qui s’occupait des écoles et des hôpitaux sous l’Ancien régime est passée sous silence. Jamais on ne parle des actions sociales de l’Église qui est venue en aide aux lépreux, aux Européens esclaves des musulmans (ordre religieux de Notre-Dame de la Merci pour le rachat des captifs) ou aux gosses des rues (Don Bosco à Turin). Le journaliste Jean Sévillia dans son livre, Historiquement correct, pour en finir avec le passé unique remet les pendules à l’heure. L’auteur évoque quelques points controversés de l’histoire : les croisades, les cathares, la révolution, les catholiques et le monde ouvrier, Pie XII, etc. Il montre que les prétendus méchants ne sont pas toujours ceux qu’on pense.
Voir aussi la vidéo de Jean Sévillia à propos des croisades
Voir aussi la vidéo de Jean Sévillia à propos des croisades
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Au chapitre 15, l'auteur traite de l’attitude de Pie XII face au nazisme, aux Juifs. Il évoque le film Amen de Costa-Gavras. Si vous souhaitez penser par vous-même et ne pas gober les slogans officiels du politiquement correct, si vous voulez vous faire une véritable opinion, lisez L'homme peut connaître Dieu qui répond sérieusement et objectivement à vos légitimes objections qui sont autant d’obstacles entre vous et Dieu.
Israël Zolli , grand rabbin de Rome, converti pendant la guerre par la bonté de Pie XII. Il a voulu s'appeler Eugenio Zolli, en hommage à Pie XII qui s'appelait Eugenio.